De Brest à Vladivostok,en passant p ar les capitales d'Europe du Nord, et une escapade en Mongolie, billets d'humeur d'une voyageuse. Europe centrale
Pour faire sa connaissance ☞, et n'oubliez pas la page suivante ☞ Il a fréquenté le campus de l'université de Glasgow et de part sa qualité d'Ecossais Makard (les bretons diraient "barde"), il a écrit le texte lu pour l'ouverture du Parlement écossais ☞
Lorsque nous étions dans le quartier de la cathédrale, de drôles de cabines bleues de la police ont attiré notre attention.
La cabine typique (call box) de la police contenait un téléphone connecté directement au poste de police local, permettant aux agents de patrouille de rester en contact avec la station, de signaler quelque chose d'inhabituel ou demander de l'aide si nécessaire. Une lumière clignotait au-dessus de la cabine pour alerter un officier qu'il devait communiquer avec la station. Sur la photo la lumière est éteinte. Petite particularité : le téléphone était placé derrière une porte à charnière pour permettre une double utilisation, soit depuis l'intérieur ou l'extérieur de la cabine.
C'était un véritable poste de police en kit, les policiers pouvaient lire, remplir les rapports de police, faire leur pose déjeuner et même y enfermer les contrevenants en attendant le passage du panier à salade.
Ici la cabine est bleue, mais, à Glasgow uniquement, elles étaient rouges jusqu'à la fin des années 1960.
Sur la même photo, en haut d' un piédestal, un livre à la main, Norman Macleod, ministre du culte presbytérien (les fervents d'une église démocratique puisqu'ils élisent eux-mêmes leur hiérarchie ecclésiastique ...aucune autorité papale ou royale chez eux si j'ai bien retenu ma leçon) Pour plus d'info il reste Wikipédia ou votre dico préféré.
Extrait de l' Encyclopédie Britannica au sujet de Normen Macleod : En 1838, Macleod devint ministre de la paroisse de Loudoun à AYR . Son dévouement pour la classe ouvrière a conduit à la publication en 1843 de Cracks About the Kirk pour Kintra Folk ( c.-à-d. «Remarques à propos de l'Église pour les peuples de la campagne»), largement diffusé . La même année, il fut transféré à la paroisse de Dalkeith , Midlothian. En tant que modéré, il rejoignit le «parti intermédiaire» pour aider à résoudre la grande perturbation de mai 1843, au cours de laquelle un tiers du clergé et des laïcs de l'Église d'Écosse quittèrent leur pays pour former l'Église libre afin de forcer la réforme de l'Église. À partir de 1849, Macleod prend en charge le Edinburgh Christian Magazine et, en 1860, il devient rédacteur en chef du mensuel Good Words, dont il a maintenu la popularité tout au long de sa vie.
"George Square", une grande place bordée par la déjà citée "Glasgow City Chambers", des hôtels, une gare et sur la place même, des statues, elles sont au nombre de 7. À tout seigneur, tout honneur, la Reine victoria à cheval (pas de photo). À gauche, perché sur sa colonne dorique Sir Walter Scott n'a pas le vertige. Drapé dans son plaid, sur son podium à tambour, il pose tout là-haut depuis 1837.
Le prince consort, époux de la Reine Victoria, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha représenté sur son cheval et sous son pigeon de service.
Un autre poète Ecossais Robert Burns :" The Bard."
"My heart's in the Highlands, my heart is not here,
My heart's in the Highlands a-chasing the deer - A-chasing the wild deer, and following the roe; (=ree)
Poème mis en musique par Arvo Pärt (nostalgie garantie)
Une rue piétonne, des terrasses, un rayon de soleil et la nostalgie fond comme beurre au soleil.
Buchanan Street, et sa station de métro Buchanan ou St Enoch) C'est l'hyper centre de Glasgow avec ses magasins branchés, le plus ahurissant sera la vitrine d'Allsaints. Un magasin de fringues avec les cloisons tapissées de machines à coudre et des projecteurs de cinéma.
Des décors de rues en osier, il fallait oser, même si la photo en contre-plongée accentue le volume.
Toujours sur Buchanan Street, l'enseigne d'Argyle Arcade et son charmant passage pour le plaisir des yeux . Un passage pour rêver devant les bijoux exposés, il est souhaitable de passer votre chemin, si vous ne voulez pas vous ruiner en parures "big expensive"
Une institution sur Buchanan Street : The Willow Tea Rooms et son hommage à Mr Mackintosh. Le plus célèbre architecte designer de Glasgow, Charles Rennie Mackintosh (1868-1928) a donné à la deuxième grande ville d'Écosse sa réputation de centre artistique. Son renom était tombé bien bas lorsqu'en 1966, sa "Maison d'un amateur d'Art" dessinée en 1901 pour un concours, fut construite dans Bellahouston Park, donnant ainsi un coup de projecteur sur ses réalisations. Les plus célèbres de ses oeuvres, les salons de thé sont les répliques des salons Ingram Street de Kate Cranston des années 1900 recréant les intérieurs iconiques de la salle à manger blanche. Le seul ayant survécu : The Willow Tearooms. C'est une pièce où la lumière coule à flot, meublée de chaises à haut dossier, et où la dualité des couleurs blanches et noires jouent leur partition. Même si les meubles ne sont que des reproductions, l'atmosphère , elle, reste authentique. Un article très complet est à Lire
L'entrée de Lighthouse Un énorme paon ouvre en grand sa parure sur le toit du cinéma Everyman
"Voici l'oiseau qui n'a jamais volé, Voici l'arbre qui n'a jamais poussé, Voici la cloche qui n'a jamais sonné, Voici le poisson qui n'a jamais nagé". Bardes de tous temps et de tous pays pincez vos harpes et ravissez-nous. (voir l'article Glasgow)
Le coeur d'une ville, ses odeurs, ses couleurs blondes et rouges, ses musées, ses rues en damier à l'américaine, ses parcs, sa nécropole romantique, voilà une ville attachante, une ville avec un extravagant sens de l'humour, une ville que j'aimerais revoir.
Statue équestre du duc de Wellington devant la galerie d'Art Moderne à Glasgow
Dernière soirée en Écosse, l'Irlande est à portée de ferry.