De Brest à Vladivostok,en passant p ar les capitales d'Europe du Nord, et une escapade en Mongolie, billets d'humeur d'une voyageuse. Europe centrale
Le comte Wilhelm II von Katzenelnbogen a fait construire le château fort Katz dans la deuxième moitié du 14ème siècle. A l'époque le château fort Katz servait de point de défense militaire, protégeant le château Rheinfels. Ces deux châteaux forts formaient une forteresse avec une barrière avec le Rhin pour le péage. La vue s'étend jusqu'au rocher Loreley, ce qui permettait le contrôle de la protection de la pêche au saumon. Situé sur un rocher raide, le château fort Katz était imprenable du côté de la vallée. C'est seulement après l'introduction des armes à feu qu'on a dû renforcer considérablement les fortifications du château fort Katz. Il servait aussi de rempart contre le château Maus des princes électeurs de Trèves. La tour du château fort Katz était rehaussée jusqu'à 60 m, de sorte qu'on ayait bonne vue sur le château fort Reichenberg 3 km plus loin. La maison des comtes von Katzenelnbogen disparu en 1480. Pendant les longues années de disputes sur l'héritage, les châteaux Katz et Rheinfels furent assiégés, détruits, reconstruits et élargis à plusieurs reprises. Napoleon a fait sauter le château Katz en 1806.
En 1897 le château Katz sera acquis par Berg, commissaire du district, qui l 'a fait reconstruire dans son état original.
Entre 1947 et 1951 le château hébergera le lycée classique "Institut Hofmann". Depuis 1989 le château Katz est une propriété privée japonaise qui héberge l'Hôtel Château Fort Katz.
Le château fort du « Katz », que l‘on ne peut voir aujourd‘hui que de l‘extérieur, porte aussi nettement les traces du conflit perpétuel entre l‘électorat de Trèves et le comté de Katzenelnbogen que son pendant, le château « Maus ». Les comtes de Katzenelnbogen voulaient s‘en servir pour protéger leurs propriétés sur le Rhin et en particulier le péage de St. Goar, sur l‘autre rive, tout en faisant contrepoids au château fort de « Maus » de l‘électorat de Trèves, qui menaçait leurs douanes. Comme de nombreux châteaux de la vallée du Rhin, il ne résista pas aux troupes françaises et fut détruit en 1806. Il fallut presque un siècle avant qu‘une reconstruction, de 1898 à 1899, transforme la ruine en une demeure somptueuse. Aujourd‘hui propriété privée, le château est le centre de l‘attention tous les ans à l‘occasion du « Rhein in Flammen », où il sert de point de départ au feu d‘artifice et est baigné de lumière rouge par des feux de Bengale.
Saint Goarshausen est située sur la rive droite en face de Saint Goar (bac). Une charmante ville avec deux tours historiques et quelques restes de remparts.
Avec aussi, un peu en aval d'anciennes cultures en terrasse En 1240 il existait un vignoble des Comtes des Katzenelnbogen. Au-dessus de la ville se dresse fièrement la ruine du château de Rheinfels, fondé en 1245 par Dieter V von Katzenelnbogen.
Recommandé pour les enfants et à visiter avec une lampe de poche et des vêtements solides !!!
Rheinfels a été construit vers 1245 par les comptes de Katzenelnbogen. Le château fort était une résidence comtale et un des centres les plus importants de la vie courtoise de la région. En 1480 il entrait en possession des landgraves de Hessen, qui en faisaient une forteresse. Étant la seule forteresse sur la rive gauche du Rhin, ce château a dû résister en 1692 aux troupes françaises de Louis XIV. En 1795, sans lutte, Rheinfels tombait entre les mains des troupes révolutionnaires françaises, qui faisaient sauter le château fort. La ruine servit de carrière pendant la reconstruction de la forteresse Ehrenbreitstein à Koblenz. En 1843 le prince Wilhelm de Prusse rachetait la partie médiévale de la ruine. Depuis 1925 Rheinfels appartient à la ville de St Goar. On peut se promener et se perdre dans le site énorme de cette forteresse, se renseigner sur son histoire dans le musée et jouir de l'agréable vue sur la vallée du Rhin. Il faut absolument visiter l'énorme cave voûtée et le labyrinthe de galeries et casemates souterraines. Après la visite, n'hésitez pas à vous rendre dans la partie réservée à la restauration : attention! piège à gourmands!
L‘usage populaire en Allemagne n‘est pas de s‘entendre « comme chien et chat », mais « comme chat et souris » et c'est de cette façon que ces deux châteaux étaient perçus par la population. Les différends entre les seigneurs d‘antan se manifestaient jusque dans leurs constructions. Le château de « Maus », devait faire contrepoids au château du « Katz » dans le cadre du conflit entre les comtes de Katzenelnbogen et l‘électorat de Trèves. L‘archevêque de Trèves Boemund II commença la construction du château de « Maus » en 1356 à St. Goarshausen-Wellmich. Cette construction était dirigée dès le début contre Rheinfels, le château des fameux comtes de Katzenelnbogen en amont. Pas question, pour eux, de laisser cette menace peser longtemps sur leur péage de St. Goar de l‘autre côté du Rhin. Ils firent construire le château de Neu-Katzenelnbogen, appelé ensuite « Katz », en 1371 comme réponse hostile. Les deux bastions font partie des attractions touristiques les plus connues de la vallée du Rhin. Contrairement au « château ennemi » de Katz, le château de « Maus », ouvert de nos jours aux visites guidées, donne l‘impression d‘un bâtiment médiéval avec sa structure reconstruite. A l'intérieur on trouve des meubles précieux et des collections très intéressantes.
Village de Wellmich avec son Église Saint Martin et le château de Maus
La navigation sur notre bateau relooké se poursuit sans histoire...jusqu'à ce qu'un vedette de la Polizei vienne nous arraisonner et un petit groupe monte à bord. Au niveau de la cabine de pilotage ça balise...le bateau est méticuleusement inspecté et lorsque le big chef regagne son bateau, nous constatons une "zone interdite" (un bastingage n'est plus accessible) Les mariniers se mettront à l'oeuvre. A arrêt suivant, nous ne repartirons qu'après la fin de la visite de contrôle faite par la même politzei. Voguez tranquille sur les flots ombrageux, vous êtes en sécurité!
Le crépuscule avance à pas de loup, notre bateau quitte le Rhin pour aller à son port d'amarrage à Cologne sur la Moselle. La confluence des deux fleuves forme une belle flèche. On aperçoit un téléférique sur cette photo prise sur le net. Il est actuellement fermé pour travaux. Sur la pointe on distingue Le Deutsche Eck ou "Coin Allemand" (voir article suivant)
Le nom «Schängel» est un diminutif en dialecte local du prénom Jean. Il s’agit d’un jeune garçon (garnement). La figure symbolique qui évoque les gavroches de la ville est placée sur une fontaine près de l’hôtel de ville. Au rythme de 3-4 minutes, le «Schängel» crache un jet d’eau à quelques mètres de distance de la fontaine et mouille ainsi les touristes ignorants.
Inaugurée à Coblence le 15 juin 1941 la fontaine du Schängel (en allemand : Schängelbrunnen) elle est onçue par Carl Burger et dédiée au poète Joseph Cornelius (1849-1943) né à Coblence.Elle se trouve dans la cour de l'hôtel de ville, elle est entourée de bâtiments Renaissance et baroques. Le bassin, constitué de laves basaltiques de l'Eifel, présente des bas-reliefs mettant en scène les farces du petit Schängel.
La fontaine fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO dans la Vallée du Haut-Rhin moyen depuis 2002.
La place "Münz" détient son nom parce que, au onzième siècle, l'institut de frappe des monnaies des princes électeurs se situait à proximité de la place actuelle.)
Coblence! la ville de la confluence, la ville détruite par la guerre se relève fièrement de ses ruines pour accueillir ses nouveaux enfants....