De Brest à Vladivostok,en passant p ar les capitales d'Europe du Nord, et une escapade en Mongolie, billets d'humeur d'une voyageuse. Europe centrale
Après notre plantureux repas, les forces reconstituées, la ville est à nous, le festival aussi.
Une petite curiosité : concernant sa sécurité, la ville peut déployer des systèmes anti-voiture bélier.
Ici le barrage est replié.
Le festival, c'est intéressant...un temps!
Gégé s'éclipsera rapidement pour vaquer à ses envies de shopping, les 3 nanas resteront ensemble. Peut-être aurions nous pu visiter Mary Kin's Close, mais sans connaissance de cette activité et sans aucune préparation à ce circuit, personne n'y pensera! Le voyagiste n'a pas prévu cette visite, on ne peut que le regretter.
De loin, le Monument De Scott entrevu le matin nous donne envie de reprendre les closes pour passer du temps dans la ville basse. Marbre blanc pour Sir Walter, pierres noircies pour le monument, donnent un contraste tragique à l'ensemble de l'oeuvre. Le monument compte 61 mètres de haut, il fallait bien ça pour Sir Walter! Et il convient d'y ajouter les 64 personnages de ses romans, représentés sur cette belle gothique. Il est possible de monter au sommet, en 287 marches reparties en 4 paliers. Attention ce n'est pas un parcours facile! On n'aura ni le temps ni l'envie de s'y essayer.
De gauche à droite, la rotonde que tous les sites réutilisent sans vergogne, sous un meilleur angle que le mien . Sous les drapeaux, juché dans le parc Calton Hill, et situé non loin du Nelson Monument, le Monument National (National Monument) a été créé en hommage aux morts des Guerres Napoléoniennes, mais ce dernier n’a jamais été terminé par manque de fonds. Bien que le projet ambitieux ne compte que douze colonnes, son air grandiose ressemble fort au style adopté par le Parthénon d’Athènes. Même si les Édimbourgeois l’ont appelé dans un premier temps « la honte d’Édimbourg », aujourd’hui le site est très appréciés. À droite, émergeant des immeubles de Waverley Mail, construit entre 1807 et 1815, le Nelson Monument érigé en l’honneur du Vice-Amiral Nelson après sa victoire et sa mort dans la Bataille de Trafalgar.
Edimbourg célèbre ses illustres prédécesseurs avec leurs statues érigées dans la ville. Pour faire simple, et même si ça fait un peu pensum, ils seront rassemblés quelque soit le lieu et le moment de la prise de vue.
David Hume est un philosophe, économiste et historien écossais. Il est considéré comme un des plus importants penseurs des Lumières écossaises et c'est un des plus grands philosophes et écrivains de langue anglaise. Il faut, paraît-il lui toucher le gros orteil du pied droit pour avoir de la chance : le pied quoi! (pas très visible sur la photo, les orteils dorés) = la fortune est à portée de main...oups...de pied.
Adam Smith (1723-1790), philosophe et économiste écossais, est estimé comme le père de l'économie libérale. Il est l'auteur de la Théorie des sentiments moraux (1759). (c'est bizarre cette association économie et sentiments moraux = la moralité peut s'acheter?) Bon, je sais, c'est simpliste et mérite un bonnet d'âne! Adam Smith passe les dernières années de sa vie à Edimbourg.
Alexandre le Grand et son cheval Bucephalus : la force de l'esprit (OK, ce n'est pas un natif des terres écossaises)
La domestication du cheval sauvage par Alexandre le Grand (356-323 avant J-C), roi de Macédoine, est très symbolique. Il est difficile de ne pas remarquer à quel point le cheval Bucephalus se cabre ! Les statues, réalisées par John Steell en 1823, représentent la victoire de l'esprit sur la force brute.
Le pompier James Braidwood : le courage des écossais. Né à Edimbourg, James Braidwood (1800-1861) est représenté en uniforme tenant fièrement son casque. Il est à l'initiative de la première compagnie de pompiers créée en 1824. En 1833, il quitte l'Ecosse pour diriger la brigade londonienne. James Braidwood meurt en héros, à Londres, le 22 juin 1861 succombant à l'incendie de Tooley Street. Mr livingstone a fait l'objet d'un lien dans le premier article de cette série...pas mal la similitude de la position sur les deux photos!
Retour vers la ville haute pour admirer l'incontournable cathédrale St Gilles
Nous avions rendez-vous à la sortie de la forteresse, une organisation se met en place en vue d'un spectacle : Edinburgh Tattoo qui mêle danses, fanfares militaires, cornemuses et tambours dans le décors féérique du Château éclairé aux projecteurs. Il parait que chaque soir, "le spectacle monte crescendo et se termine en apothéose par le concert d'un joueur de cornemuse, solitaire et perché en haut des remparts sous les feux des projecteurs, qui joue une mélopée envoutante. Des feux d'artifice et un "Ce n'est qu'un au revoir " repris en choeur par le public ferment le rideau sur une nuit véritablement inoubliable. Quel spectacle"....que nous n'avons pas vu, renvoyés que nous fûmes dans notre banlieue d'Edimbourg.
Et dire qu'il n'y avait rien qu'un tour panoramique et Castle Rock au programme!
Ce voyage, Salaün Holidays, et son réceptif Abbey Tours est particulièrement mal ficelé!
Au cours de la journée nous aurons des nouvelles de nos valises. Trois sont arrivées à l’aéroport, la quatrième, celle de Josy est dans un avion en route pour Edimbourg.
À notre retour à l’hôtel nous récupèrerons nos valoches en bon état. Pas de vandalisation, pas de vol, c’est déjà ça. Josy aura son bien le lendemain matin.
Au chapitre des soucis, les adaptateurs achetés dans la grande surface voisine vont claquer systématiquement. Ils sont munis d’un fusible ultra-sensible. Heureusement géo-Gégé-répare-tout saura faire preuve d’une grande efficacité.
Les diners de l’hôtel ont aussi leurs particularité. Le plat principal est servi à un buffet avec, à chaque fois un plat végétarien. Une personne est affectée au service, et ne vous avisez pas de choisir vos protéines, ne vous avisez pas davantage de choisir le plat de protéines végétales (des pâtes) avec de la viande. C’est interdit, cerbère veille au grain! Côté garnitures, là, vous êtes libres…ouf!
Demain nous quittons Edimbourg. La journée a été riche en découvertes, la pluie s'est éclipsée en fin de matinée, on a nos valises...l'aventure continue. D'autres photos de cette première journées sont rassemblées sous le titre "photos d'Edimbourg" ☞